mardi 22 janvier 2008

la fausse bonne idée du jour

Notre société est métissée, nos cultures sont multiples, aucun de nous n'est semblable à aucun autre et de ces différences nous tirons notre richesse. Bref, notre société moderne doit être fière de sa diversité. La diversité est ainsi vantée partout, tout le temps. Il faut la respecter, la défendre, on la hisse assez facilement au rang de valeur et, nous dit-on, il faudrait l'ajouter aux principes de notre République.

Derrière ces bons sentiments il n'y a qu'une illusion, un danger à détente double. Inscrire la diversité comme un principe conduit trop facilement à différencier les politiques menées selon les populations (les communautés !) visées. C'est institutionnaliser le « deux poids deux mesures ». De là, c'est aussi encourager les idéologies les plus malsaines qui affirment que les hommes, selon d'où ils viennent, sont divers, définitivement différents.

On peut bien sûr faire le constat de nos différences. Il ne s'agit pas de nier que chacun peut avoir des aspirations différentes. Mais gageons pour autant qu'un jeune français en banlieue ou en milieu rural aimerait ressembler un peu plus à un jeune français de centre ville par certains aspects ; avoir les mêmes droits, acquérir la même autonomie, notamment.

L'un des combats fondamentaux est celui du Vivre Ensemble. Il est fondé sur la lutte contre toute forme de discrimination et au delà, sur la volonté de voir disparaître les préjugés de toutes sortes.