mardi 14 août 2012

Les contradictions du jour

Ce sont celles de François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ) rapportées par le Parti libéral du Québec dans cette publicité négative.


Le même Parti libéral qui crie sur toutes les ondes qu'il a fait le choix d'une campagne positive. Mais la situation a évolué depuis quelques jours. Et c'est ça la véritable information de ce virage dans la campagne du PLQ : à cause du discrédit du gouvernement actuel, l'électorat libéral est particulièrement démobilisé et même des circonscriptions anglophones, forteresses du PLQ, pourraient tomber dans l'escarcelle de la CAQ, seul autre parti fédéraliste. Alors le PLQ panique, et cherche à rassembler sa base électorale.

Deuxième preuve : une deuxième publicité lancée simultanément.


Une publicité que j'ai du mal à qualifier de négative, même si elle est prévue comme telle, tant elle est juste vraie. Pauline Marois veut faire du Québec un pays. Et elle en est fière. Cette publicité ne découragera personne de voter pour le PQ, bien au contraire.

Mais en agitant le spectre d'un référendum, c'est bel est bien la base de son électorat, souvent anglophone (les deux publicités sont d'ailleurs disponibles en anglais), que le PLQ veut effrayer et, donc, mobiliser. Le message, en deux temps, est donc clair : 1/ la situation est grave car les souverainistes au pouvoir déclencheraient un référendum qu'ils ont des chances de remporter et 2/ la CAQ n'est pas une alternative fiable.

Alors qu'il reste encore trois semaines de campagne, c'est à croire que le PLQ a déjà acté sa défaite et qu'il cherche à limiter la casse en restant l'opposition officielle et ne pas se faire doubler par la CAQ.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire