jeudi 20 mai 2010

la coincidence du jour

C'est celle qui ne peut pas en être une.

Je crois aux coincidences et je refuse de croire d'emblée que parce que deux événements se suivent, le premier est la cause du second. Si je claque des doigts le matin et qu'il pleut l'après midi, il semble tout à fait saugrenu qu'un lien de causalité puisse exister.

Hier, à Bangkok, dans la matinée, les forces de l'ordre ont lancé un assaut brutal contre les chemises rouges. Un peu plus tard après midi, à Bangkok, plusieurs bâtiments ont pris feu comme la bourse, des banques, des centres commerciaux ou une chaine de télévision privée. Coincidence ?

On a aussi le droit des penser que lorsque la démocratie est attaquée le matin et qu'en retour le peuple s'attaque aux symboles du capitalisme l'après midi, il y a une certaine logique.

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